Pour les aventuriers qui partent au Japon (et ailleurs) sans risquer l'aventure...

Tuesday, December 09, 2008

Une petite pensée d'une journée pluvieuse de ce triste hiver 2008.

Il ne s'agit en aucun cas d'une affirmation catégorique mais d'un idée qui s'est fait étirée pour en arriver à un conclusion. Je reste bien entendu ouvert à toutes idées contraires, au moins pour éprouver mes propres idées ^^



Zen et psychanalyse.

I. Hypothèse.


-Mon cerveau me bluffe.

-Je peux bluffer mon cerveau

-Mon Moi est une illusion de mon cerveau.

-Mon cerveau a besoin de moi pour le nourrir.

-Mon cerveau est presque comme une entité à part, un marionnettiste.

-Me rapprocher de mon cerveau permettrait d’être au plus proche de mon vrai moi.

-Mais être trop proche de lui me déconnecterait du monde réel et entraînerait notre disparition.

-Le cerveau n’est pas mon âme puisqu’il est emprisonné et n’accède au monde réel que grâce à mon corps physique.








II. Interrogation.


Pourquoi mon cerveau me crée parfois des « provocations » ? (lapsus, actes manqués, maladies – au moins de « moins » lutter contre certaines maladies quand ce n’est pas directement la créer…)

Mon cerveau semble percevoir le monde d’une certaine manière en opposition avec la perception du Moi. Le Moi est sensible à la manipulation, au conditionnement… l’enfer c’est les autres. Pour vivre en société je dois faire un compromis entre ce que je souhaite et ce que les autres souhaitent. La conscience, la moral sont autant de barrière infranchissable que mon cerveau ne comprend pas. Vivant seul, le cerveau n’a pas conscience d’autrui et ne peux pas comprendre le compromis. Cela reste une situation saine où l’homme reste un homme et non un animal à faire tout ce qui lui passe par la tête.

En revanche la situation devient malsaine lorsque c’est mon Moi, illusion de mon cerveau, qui elle-même se retrouve en contradiction. Paradoxalement l’illusion d’une illusion n’est pas la réalité.

Je crée donc une distance entre ce que veut mon cerveau, ce que veut mon Moi et ce que je finis par faire ou accepter en fonction d’autrui.

Comprendre ce que veux mon Moi reste difficile : qu’est ce que je veux vraiment ? Mais comprendre ce que veux mon cerveau l’est encore plus puisque mon cerveau est exempt d’idées, de mots, de pensées alors que mon Moi utilise principalement ces outils. Ainsi la méditation prendrait tout son sens.





III. Un début de réponse.


La méditation est un moyen de bloquer la pensée, à l’instar de l’hypnose. D’autres moyens ont été envisagé pour accéder à notre cerveau (notre Inconscient), des moyens extérieurs comme l’alcool ou les drogues. S’il est certainement possible d’endormir une partie de la conscience du Moi à travers ces moyens, il est tout aussi certainement possible que ces molécules agissent sur le cerveau au lieu de le « neutraliser ». Et alors que l’on espère accéder à la réalité de notre cerveau, nous accédons à une « réalité-illusion » fabriquée. Le Moi est satisfait puisque le but semble être atteint. Mais nous sommes face à une illusion (comme nous venons de le voir) doublé un contre sens : En effet si nous cherchons un but c’est bien que nous ne somme pas en harmonie avec nous même. Là encore la méditation nous permet d’être d’abord en harmonie avec soi même et donc de cesser cette quête illusoire de l’harmonie.

Etre bien ici et maintenant, telle est certainement la philosophie Zen. Philosophie du paradoxe par excellence puisque la quête consiste au renoncement de la quête. Le renoncement est un paradoxe en lui-même puisqu’il comporte en lui son opposé : je renonce à tout ! Y compris de renoncer à renoncer ! » Cette philosophie ne nous enseigne rien d’autre que d’être bien dans l’instant et de supprimer les distances existantes entre mes différentes instances : mon Inconscient, mon Conscient et mon Subconscient (symbolisé par autrui et le monde extérieur).




PS: les images ont été empruntées au net et je m'excuse auprès des auteurs qui seraient déçu de les voir sur ce blog, d'avoir eu le bon gout de les emprunter.