Inde, la mystérieuse...

Jamais mon blog n'aura aussi bien porté son nom: L'aventurier "précieux". J'avais entendu un peu tout sur l'Inde et j'y suis parti dans des conditions bien particulières. Tout d'abord avec pleins d'apriori négatifs qui se sont révélés justes tout au long de mon voyage. Certains diront non moins justement qu'en se focalisant sur le négatif on finit par ne voir que ça et je leur donnerais volontiers raison.

L'Inde était un pays a voir absolument. Si je n'avais pas eu la chance d'accompagner mes trois droles de dames j'aurais soit renoncé carrément a y mettre un pied soit j'aurais achevé mon voyage au bout de 7 jours dans une cellule de crise du consulat sous perfusion de prozac.

L'Inde a l'instar du Sri Lanka ne sont pas des pays pour moi. Pleurer de joie parce que l'on trouve un point d'eau et un morceau de savon pour se laver les mains est assez loin de l'idée du voyage de Keppeki Jones. La saleté est omniprésente, jeter ses ordures est un art de vivre, cracher et se racler la gorge est culturel... Bien sur j'aurais pu affronter tout ceci si la nourriture avait été comestible, si je n'avais pas à quémander de l'eau chaude pour me laver en montagne, si les transports en commun n'étaient pas si bondé de gens prêts à tuer père et mère pour une place assise. A ce propos, les justiciers que nous fumes ont permis de rectifier un semblant de courtoisie en bloquant - grâce à notre nombre et à nos sacs recouvert de l'imperméable jaune vert aux armoiries de Decathlon - ces trop audacieux contrevenants au profit de la veuve et de l'orphelin... et dieu sait qu'ils sont nombreux ici...

Nombreux oui, je n'ai pas trouvé de superlatif pour exprimer cette masse sans cesse en mouvement, sans cesse pressée de se déplacer ici et ailleurs. Inutile d'espérer un peu d'intimité, nous sommes vus, poussés, quémandés et arnaqués a chaque instant. Notre quatuor est mon rempart et, même choqué par les gens, les éléments, les pollutions... Contrarié, outré, déçu je continue d'avancer... parfois tiré comme une vieille mule par mon trio de jeunes femmes.

Inde, c'est très certainement un adieu que je t'adresse non sans te rendre hommage dû a ton glorieux et révolu passé. La suite en image...